Groupement d'Intérêt Scientifique Sol
9 mars 2001

Description

Le Gis Sol a pour missions de constituer et de gérer le système d’information sur les sols de France afin de répondre aux demandes des pouvoirs publics et de la société. Créé en 2001, le Groupement d’intérêt scientifique sur les sols (GIS Sol) coordonne l’acquisition et la diffusion de l’information sur les sols de France. Il fédère actuellement :

  • le ministère en charge de l’agriculture,
  • le ministère en charge de l’environnement,
  • l'INRAE : Institut National de la Recherche pour l'Agriculture, l'Alimentation et l'Environnement,
  • l'ADEME : Agence de la Transition écologique,
  • l'IRD : Institut de Recherche pour le Développement,
  • l’IGN : Institut National de l'Information Géographique et Forestière,
  • l'OFB : Office français de la biodiversité,
  • le BRGM : Bureau de Recherches Géologiques et Minières.

 

    Logo du Gis Sol

    Gis Sol

    © Gis Sol

    Les programmes du GIS Sol

    Les travaux du Gis sont construits autour des programmes suivants :

    • l'Inventaire, Gestion et Conservation des Sols (IGCS),
    • le Réseau de Mesure de la Qualité des Sols (RMQS),
    • la Base de Données des Analyses de Terre (BDAT),
    • la Base de Données des Éléments Traces Métalliques (BDETM),
    • la Base de Données des Analyses de Sols Urbains (BDSolU),
    • les sols dans l'Inventaire Forestier National.

    Seuils de détection d’anomalies pour une série d'éléments traces métalliques (RMQS)

    Ce jeu de données rassemble le résultats du calcul d'indice de seuils de détection d’anomalies en Éléments Traces Métalliques dans les sols. Ces seuils correspondent à des vibrisses qui ont été calculées à partir des teneurs en éléments traces du RMQS situées dans un rayon de 50 km autour du point considéré, avec un minimum de 10 points pour les horizons 0-30 cm et 30-50 cm.

    Ces vibrisses jouent un rôle d'indicateur de tendance régionale prenant en compte à la fois le bruit de fond géochimique et les apports d'origine anthropique. Elles correspondent à la teneur limite au-delà de laquelle une valeur peut être considérée comme anomalique. Elles permettent de détecter les anomalies ponctuelles tout en s'affranchissant d'anomalies étendues.
    Les cartes de seuils de détection d’anomalies pourront servir de valeur guide aux gestionnaires :

    • institutionnels (DRIRE, grandes agglomérations) ou privés (professionnels de la dépollution des sols) pour la réhabilitation des friches industrielles

    • ou des espaces naturels et agricoles (parcs naturels, chambres d’agriculture, DRAF, etc.) pour les préconisations de pratiques agricoles.

    Cependant, compte tenu du mode d'acquisition des données utilisées pour réaliser cette représentation cartographique, il est incorrect, voire dangereux au regard des conclusions que l'on pourrait en tirer, de les utiliser à une résolution plus fine que la maille de 16x16 km.

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