Description

La Sonde à interface membranaire (MIP) est une technique d’analyse semi-quantitative in situ sans prélèvement et en temps réel des composés organiques volatils (COV) présents dans les sols ou les eaux souterraines.

La sonde MIP est enfoncée dans le sol à l’aide d’un dispositif direct push. À son extrémité, le dispositif est constitué d’une membrane semi-perméable chauffée en moyenne à 120–130 °C pour favoriser la volatilisation des COV présents dans le sol ou la nappe qui l’entoure. Les vapeurs générées traversent la membrane et sont transportées en surface par un gaz porteur vers un train d’analyse contenant un ou plusieurs détecteurs en fonction des composés ciblés (détecteur à photoionisation (PID), détecteur à ionisation de flamme (FID), détecteur spécifique aux halogènes (XSD)). Les signaux générés sont proportionnels à la concentration des polluants du milieu traversé, mais ne donnent pas une concentration exacte sans calibration spécifique (mesure semi-quantitative). Le système d’acquisition synchronise ces mesures avec la profondeur d’avancement de la sonde pour obtenir un profil vertical, en temps réel, de la distribution des COV présents en profondeur.

Elle permet de localiser précisément et rapidement les sources de pollution, d’identifier les interfaces géologiques impactées et d’orienter les sondages. Le couplage avec des capteurs de conductivité (EC) et de perméabilité (HPT) permet de contextualiser les signaux de pollution dans leur environnement géologique.

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